Marche nordique
 
 
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Les vacances
zone c
Hiver :: samedi 20 fevrier au lundi 8 mars 2010
Printemps :: samedi 17 avril au lundi 03 mai 2010
Eté :: vendredi 2 juillet 2010




 

 



 
HISTOIRE DE SPORT

 

Au programme :

Le Speedminton, le Roller, la Marche nordique, le Fitness

 

Le Speedminton

Découvrez le speedminton mélange de squash, badminton et de tennis.

De la vitesse, un volant qui tient extrèmement bien au vent à tester absolument

Le terrain : 2 carrés de 5,5m séparés de 12,80m.

Jeu relax ou échanges puissants dans l'obscurité - jouez simplement, sans se soucier du score, juste pour le fun partout où vous avez suffisamment d'espace.

Lorsque le vent est trop important, il suffit de placer une bague stabilisatrice sur le speeder (jusque force 3-4).

 

 

 

Le Roller, patin à roulette


Vielle histoire de glisse ...

L'évolution du roller à travers deux siècles d'histoire.

 

La sensation, voilà le seul but de la vie, sentir que l'on existe, même en souffrant. C'est ce "vide que l'on aspire à combler" qui nous entraîne au jeu, au combat au voyage, à toutes les recherches immodérées mais impérieuses dont le principal attrait est de nous plonger dans une excitation inséparable de leur réalisation

Byron

Les tous premiers modèles, bien différents des rollers que nous connaissons, sont apparus il y a plus de deux siècles…

 

LA PRE-HISTOIRE

De tout temps l'homme à rêvé de se déplacer par d'autres moyens que la marche ou la course a pied, de plus en plus vite. Le patin permis à la fois de circuler et de se griser de vitesse.

Deux inventions ont précédé celle du patin a roulettes : le patin a glace et la roue.

Le patin à glace est fort ancien : dans différent pays d'Europe, des archéologues ont découvert des patins en os datant du paléolithique supérieur.

Il y a 20 000 ans, l'homme de cromagnon était déjà un patineur. L'invention de la roue date de plus de 5000 ans. Apparue en Mésopotamie 4éme millénaire, elle fut d'abord utiliser horizontalement. Puis les Sumériens eurent l'idée d'en fixer sous leurs traîneaux pour transporter des charges. Les hivers n'étant pas assez rigoureux pour qu'ont puissent évoluer sur la glace, les adeptes du patinage cherchèrent le moyen de patiner à même le sol. Accomplissant une démarche analogue à celles des Sumériens ils fixèrent des roues sous leurs patins, et c'est ainsi que naquit le patin à roulettes . Les roues en nombre variable, entre deux et six étaient alignées( les premiers patins étaient des patins en ligne) Afin de les rendre plus maniables, les points de contact des roulettes avec le sol étaient souvent disposées en arc de cercles.

VERS 1760, MERLIN

On attribue parfois l'invention des premiers patins à roulettes a un Hollandais anonyme du début 18éme siècle. Le premier inventeur dont le nom soit parvenu jusqu'à nous est John Josèphe Merlin, né en 1735 en Belgique. Il vécu à Paris puis s'installa à Londres en 1760. Il fabriquait des machines mécaniques des instruments de mathématiques, de musiques, des montres. Peu après son arrivée à Londres il conçut une paire de patin à roulettes métalliques sans freins et sans directions.

1789, VAN LEDE

Un deuxième inventeur originaire des Pays Bas se rendit à Paris et fabriqua une paire de patin à roulettes que l'on nomma "patin de terre"

1819, PETITBLED

Trente ans après l'invention de VAN LEDE le Français PETITBLED mécanicien conçut un nouveau modèle de patins à roulettes en bois, en métal ou en ivoire. Une vis placée sous le talon servait "d'arrêtoir" ils étaient montés à la chaussure ou garnis de courroies. En 1819 PETITBLED se fit délivrer un brevet qui fait date : c'est le premier qui fut prit au monde pour des patins à roulettes.

1823, TYERS

Ce marchand de fruit de Piccadilly conçut en 1823 des appareils à fixer aux chaussures. Il les baptisa du nom de Volito (je voltige).

1825, LOHNER

Deux ans plus tard, Auguste Lohner, horloger à Vienne, inventa des patins originaux, les seuls cette époque dont les roulettes ne sont pas en ligne. Il estimait qu'avec ses "chaussures mécaniques à roues" on pouvait se déplacer sans efforts

1828, GARCIN

Patineur a glace Français Jean Garcin eut l'idée de construire des machines à roulettes, grâce auxquelles ils pourraient patiner en toute saisons. Elles étaient munies de montant, ou "éclisses" qui s'attachait au-dessus des mollets. Il baptisa son patin le "cingar" et en fabriqua jusqu'en 1839

1849,LEGRAND

Vingt ans après Garcin Louis Legrand, charcutier décide de fabriquer

1849, Legrand. Le prophète de Meyerbeer.

Vingt ans après Garcin, le Parisien Louis Legrand, créa un nouveau type de patins, désignés eux aussi à être utilisés toute l'année. Il eut la bonne idée de proposer aux débutants un modèle spécial, rendus plus stables par des roues doubles, diminuant les risques de chutes.

En 1848, un original nommé Constant, exécutait des prouesses en patins à roulettes sur l'asphalte environnant l'Obélisque de la Concorde. Or le compositeur berlinois Meyerbeer logeant au Rond Point des Champs Elysées, remarqua Constant, tandis qu'Il composait son opéra " Le Prophète ". Cette pièce eut un tel succès qu'on la joua bientôt au Covent Garden de Londres, puis à La Nouvelle Orléans. En 1849, le théâtre de la Nation, monta l'opéra " Le Prophète " qui comportait un ballet de patineurs. On demanda à Legrand de fournir les patins et d'enseigner la pratique aux danseurs. Les danseurs ont immédiatement senti le parti qu'ils pourraient tirer des patins à roulettes.

Le grand est le dernier grand inventeur de la période allant de 1760 à 1860. Les pionniers de cette époque avaient quelques points de ressemblance : patineurs sur glace essayant de rendre leur activité indépendante du gel, ils nourrissaient pour les inventions mécaniques une passion qui s'étendait souvent à un domaine bien plus vaste que le patinage.

Les premiers patineurs ne disposaient pas de lieux spécifiques pour leur activité. Ils en étaient réduits à profiter des rares surfaces planes que leur offrait la ville. Plus tard, on les vit évoluer à Paris entre les colonnes du Palais Royal dont le sol avait été recouvert de dalles neuves. Au début des années 1820, grâce au modèle de Petibled, des patineurs réapparurent sur les Boulevards. Puis, on ouvrit les premières écoles de patinage. La plus ancienne fut installée par Tyers en 1823 sur un court de tennis désaffecté à Londres. L'année suivante, à Bordeaux, Robinson fonda lui aussi une école. Quatre ans plus tard, Garcin fit construire, près du bassin de La Villette, un " gymnase " ou " école du cingar " pour apprendre à patiner sur un sol préparé sans danger. Le plancher était formé de dalles bien jointes offrant une surface suffisamment lisse. En 1849, Constant fonda lui aussi, à Passy, un petit gymnase au sol dallé et bitumé dans lequel il donnait des leçons de patinage.

Sur quatre roues…

1863, année cruciale dans l'histoire du patinage à roulettes avec l'apparition des premiers patins à roues orientables. Avant cette date, tous les patins avaient des roues alignées qui ne tenaient pas la route. Les roues avec essieux mobiles allaient ouvrir des perspectives nouvelles en rendant possible l'exécution de figures.

1863, James Léonard Plimpton père du patinage moderne.

Né en 1828, l'année où Garcin inventait ses cingars, il inventa les patins modernes. De santé fragile et sur les conseils de son médecin qui lui recommandait de faire du patin à glace, Plimpton imagina des patins à quatre petites lames : deux à l'avant et deux sous les talons. Cette idée ne fut pas un succès mais son adaptation aux patins à roulette s'avéra géniale.

Le patin repose sur quatre roues en bois montées sur deux essieux rendus mobiles par des articulations. Ce nouveau patin reçu le nom de rocking skate (patin à bascule). Plimpton essaya avec la technologie de son temps de réduire l'usure occasionnée par le frottement des roulettes en sertissant une bague de bronze à l'intérieur du trou de l'essieu des roues et en munissant ses patins d'un système de lubrification : une vis sans fin entraînait vers les points de friction la graisse contenue dans un réservoir.

1876, l'Europe concurrence l'Amérique.

Ces patins n'étaient pas vendus aux particuliers mais à des propriétaires de patinoire qui les louaient à leur clientèle et assuraient ainsi les meilleures conditions de maintenance et d'utilisation. Plimpton lui-même fit construire de nombreuses patinoires aux pistes en bois en Europe et aux Etats Unis. Bien que son invention fût protégée par des brevets, Plimpton eut de nombreux imitateurs. Il continua d'améliorer son invention jusqu'en 1884 date à laquelle ils furent supplantés par ceux de Richardson.

En France, les patins de Plimpton furent présentés à l'Exposition universelle de 1867 et furent importés au cours des années suivantes. On produisit ensuite les patins Spiller (marque anglaise) pendant que de nombreux fabricants français se lançaient dans leurs propres créations.

Le problème majeur subsistait : celui du graissage des roues, qui n'étaient pas encore montées sur roulements à billes. Les roulements lisses se grippaient dès que le lubrifiant venait à manquer, et prenaient rapidement du jeu. De plus la graisse faisait du patin un objet salissant.

Malgré leur supériorité, les patins de Plimpton ne détrônèrent pas complètement les modèles à roues alignées. Ils étaient plus légers, ne demandaient aucun réglage et leur prix de revient était moindre. La réussite de Plimpton stimula les inventeurs et l'on vit une floraison de modèles insolites : à trois, six ou même huit roues !

Les skating-rinks anglo-saxons :

L'invention de Plimpton déclencha aux Etats Unis une véritable passion collective qui culmina au début des années 1870 et déferla sur l'Europe en commençant par l'Angleterre.

On créa de nombreuses patinoires qui prirent le nom de skating-rinks. Le premier fut construit en 1863 à New York.

La mode du patinage à roulette atteignit son apogée en Europe en 1876 . Londres et sa banlieue comptaient plus de soixante patinoires, les pistes étaient en ciment, en bois ou en asphalte. Certaines étaient dallées de marbre, fréquentées par une clientèle aristocratique.

Paris se met au diapason. La mode gagna rapidement le continent, puis Paris où l'on vit apparaître plus d'une quinzaine de patinoires qui firent très vite concurrence au bal public. Les skating-rinks s'adressaient à une clientèle aisée. Après les épreuves politiques et économiques dues à la guerre de 1870, la bourgeoisie manifesta un appétit de luxe et de plaisirs d'autant plus effréné qu'elle doutait de la stabilité du pouvoir. Puis, cette distraction se démocratisa.

En 1875, au rond-point des Champs Elysées la première patinoire fut inaugurée . Autour de la piste de 1.000 mètres carrés on aménagea un jardin d'hiver, un café, un restaurant, des buffets et des bars américains. On y donnait des fêtes et des concerts. L'illumination électrique constituait une nouveauté qui contribuait à l'ambiance luxueuse du lieu.

Le skating-Palais du Bois de Boulogne était encore plus somptueux et proposait une piste de 2.000m2 . On y donnait des fêtes au cours desquelles des virtuoses du patinage exécutaient leurs prouesses.

Ces deux skating-rinks étaient couverts. Celui du Faubourg St-Honoré innova en proposant une piste en plein air dallée de marbre blanc de Carrare.

Le skating-rink de la Chaussée d'Antin se distinguait par son architecture d'avant-garde : sa charpente métallique reposait sur des colonnes de fonte, sa piste en bitume était recouverte d'un enduit à base de poudre d'ardoise appliquée à chaud, puis polie.

On patine dans les bals et les « caf'con' » Le bal Bullier était célèbre. On transforma une de ses salles pseudo-mauresques en patinoire. On y organisait des tombolas, des tournois, des courses etc. Midinettes et étudiants de quartier latin s'y donnaient rendez-vous et y faisaient régnaient une chaude ambiance.

Nombres de ces bals adoptaient une formule mixte : s'ils disposaient de plusieurs salles, l'une d'entre elle était consacrée au patinage, s'il n'en n'avait qu'une, certains jours de la semaine étaient réservés aux patineurs. On pouvait également patiner dans les cafés-concerts : à l'Alcazar, au Moulin Rouge ou aux Folies Bergères, fréquentés par un monde interlope.

De nombreux autres établissements proposaient des pistes. Ils proposaient tous une spécialisé. Cette mode ne dura que quatre ans et les dernières patinoires durent fermer leurs portes en 1880.

Deux virtuoses américains.

La grande vedette des années 1860 fut l'américain William Fuller. Il fut engagé par un directeur de cirque australien pour étonner ses compatriotes. Sa première apparition au Théâtre Royal de Melbourne fut un triomphe et dès ce moment-là le patinage à roulette fit fureur en Australie.

Contemporain et compatriote de Fuller, Jackson Haines fut également un excellent patineur. Maître de ballet à Philadelphie, il est le premier à introduire la danse dans le domaine du patinage. Il inventa la pirouette assise. Il était critiqué dans le milieu du patinage peu favorable à la liberté de son style. La mode sur les rinks.

Durant la période 1876-1880, les patineurs obéissaient à des règles vestimentaires très précises. Ils portaient le veston, la redingote ou l'habit à queue et se coiffaient d'un chapeau melon ou d'un haut de forme. Les gants clairs formaient contraste avec l'habit foncé. Le monocle ajoutait une pointe de distinction et le port de la canne contribuait à l'élégance tout en assurant l'équilibre. Les dames portaient le chapeau Rubens à plumes flottantes, les jupes étaient ajustées à la hanche, ornée de rubans, s'élargissait à la base et ondulaient au gré des mouvements. Elle chaussait des bottines à hauts talons. Une bourse, des gants, un éventail, une châtelaine étaient indispensables pour parfaire cette tenue. Rares furent les femmes qui osèrent le pantalon !

1884 Naissance d'un sport

A partir de 1884, quand les patins à roulement à bille commencèrent à être fabriqués en série, les athlètes établirent les premiers records Donovan parcourut, au Madison Square Rink de New York, 1755 km en 6 jours, 292 km en moyenne/jour. En 1890 l'Anglais Delmont patina sur 1609 m (en 2'50''4), atteignant 34 kmh…

La National Skating Association (NSA) fondée en Angleterre par des patineurs sur glace inclus en 1893 le patinage à roulette dans ses activités constituant ainsi la première fédération de roller skating.

Mais ce n'est quand 1910 que le patinage à roulette en tant que sport consolida ces structures et pris un développement considérable. La fédération des patineurs à roulette de France (FPRF) organisa cette année là les premiers championnats de France au palais des sports. Les trois spécialités : figure, vitesse, rink-hockey (inspiré du hockey sur glace), y étaient disputées durant la même période. Comme en patinage sur glace, les épreuves artistiques comportaient des figures imposées et des figures libres, les premières ayant le coefficient le plus élevé. Des figures spéciales, qu'on a depuis longtemps abandonnées consistaient à inventer et à décrire des trajectoires en forme de rosaces ou autres dessin compliqués.

Les épreuves de vitesse se disputaient uniquement sur piste, et sur deux distances : la vitesse proprement dite (1 km) et le fond (30 km). Il n'y avait pas encore d'épreuves féminines.

D'autre compétitions attiraient un public nombreux. Parmi elles la fameuse course du patin d'or qui à l'instar des 6 jours cyclistes étaient sans doute la plus spectaculaire : elle durait 24 heures consécutives et les coureurs étaient obligés de s'alimenter sans s'arrêter de tourner. Elle eut lieu de 1910 à 1914 et attiraient les patineurs du monde entier ceux ci parcouraient plus de 450 km.

Ainsi le patinage d'abord considéré comme une curiosité, une distraction mondaine puis populaire, accédait au rang de sport de compétition.

Après la deuxième guerre mondiale , le patinage à roulette bénéficia d'un regain de popularité aux Etats Unis. En Europe le succès de cette activité, presque nul dans les pays nordiques où le patinage sur glace restait roi, augment à mesure que l'on approchait du sud. Il touche de plus en plus depuis les années 20 les jeunes générations.

L'entre deux guerres, après 1918, les fabricants de patins produisent à bas prix des modèles rudimentaires destinés aux enfants. On fabriquait aussi pour les sportifs des patins de compétitions perfectionnées. On vie surgir durant cette même période de curieuses créations dans différent pays d'Europe "le patycycle" une roue de 30 centimètres de diamètre et entourée d'un boyau, était placée sur le coté intérieur du pied. En Allemagne des patins à moteur qui permettaient d'atteindre 30 kmh, en Suisse des patins transformables pouvant être utilisés sur la glace où sur le sol…

Du nouveau dans les championnats : des fédérations furent crées dans de nombreux pays en France la fédération française de Rink-Hockey (FFRH). Crée a Bordeau en 1926 les fédérations nationales étaient regroupées sous l'autorité d'une fédération internationale siégeant à Barcelone.

Ces fédérations assuraient à partir de 1926 des championnats d'Europe de Rink-Hockey, les championnats de France de vitesse comportèrent pour la première fois des épreuves sur route. C'est à partir de 1935 que les concurrentes féminines accédèrent aux championnats d'Europe de figures (aujourd'hui patinage artistique) en 1937. Quand aux championnats du monde de Rink-Hockey eurent lieu en 1936 et ceux de vitesse l'année suivante.

L'après guerre

Dans la France de la libération le patinage avait cesser d'exister. Cette activité devait mettre plusieurs années à renaître de ces cendres.

"Le Roller spectacle est très présent" :

Le roller CATCH dérivé du roller DERBY Américain, se disputait sur une piste aux virages relevés avec coups d'épaules et croches pieds autorisées attirant un publics nombreux.

Spectacles de Music-hall "Les Roller Folies regroupant quelques patineurs et 70 patineuses firent plusieurs fois le tour du monde.

Le Boum de 1979 :

Si la patinage à roulette de compétition a été constamment pratiqué depuis presque un siècle, il a également connut contrairement au patinage sur glace des période de désaffections. La vogues actuelle du Roller apparue en 1979, à d'ores et déjà atteint une durée record.

Au 19 e siècle, le patinage à glace ce pratiquait en plein air sur les canaux, le lacs et les étangs, quand ils étaient suffisamment gelées, alors que l'on patinaient à roulettes dans des lieux presque toujours couverts. Depuis les débuts des années 1890 en France des pistes de glaces réfrigérées artificiellement. Ces patinoires sont généralement couvertes (sauf dans les stations de sports d'hiver). Les roues en polyuréthanes dont l'usage s'est généralisé en 1979 permettent de patiner sur les trottoirs et les chaussées. La situation s'est donc inversée : Le patinage sur glace sport de plein air à l'origine se pratique sous nos climat dans des lieux couverts, tandis que le patinage à roulette à déserté les Skatings pour une pratique "outdoor".

De nouvelles formes de patinages

Le Roller disco dans certaines discothèques au début des années 80 au Palace rue du Faubourg Montmartre et à la patinoire des Quatre vents de la défense continue encore aujourd'hui à la Main jaune Porte Champerret.

Le patin dans la rue : Tour du Maine-montparnasse, Trocadéro y accueillant des spectacles de danse, de slalom, d'acrobatie…

Des randonnées roller ce sont développé à travers la ville, les pays, le monde entier. Paris sur roulette, tous les ans au mois de mai 20 000 patineurs visitent Paris avec des voitures ouvreuses et un service d'ordre assurant la sécurité

Les différentes disciplines sportives aujourd'hui

La Danse

Pratiquée exclusivement en couple, la Danse répond à des règlements particuliers, et comprend trois épreuves obligatoires :

• les danses imposées : la musique (valse, tango, paso doble) et les schémas sont imposés par les instances internationales,

• la danse de création : le thème (blues, samba..) est chaque année tiré au sort. La musique et le montage sont en harmonie avec le thème et respectent la codification énoncée dans le règlement international.

• la danse libre : thème et difficultés (pas, retournements, portés) sont laissés au choix des athlètes.

Chaque couple obtient un classement final unique calculé sur l'ensemble des épreuves qui bénéficient chacune d'un système de calcul basé sur l'application de coefficients.

Les difficultés de la Danse résident :

•  pour les danses imposées  : dans l'exécution d'un schéma, à reproduire deux fois de façon identique, et sur une musique identique pour tous,

•  pour la danse de création et la danse libre  : dans l'exécution de pas, en parallèle ou à deux, et de portés plus ou moins complexes. Les portés, contrairement aux couples artistiques, sont réglementés, les hanches de la partenaire ne devant pas être au dessus des épaules du porteur.

Toutes ces difficultés doivent bien sûr respecter le rythme et le tempo de la musique, et être réalisées en parfaite harmonie par les deux partenaires.

Pour départager les concurrents, les juges disposent d'une cotation allant de 0.0 à 10.0, pour attribuer une note " A " (note technique) et une note "B" (note artistique).

Le Patinage Artistique

Le patinage artistique se pratique en solo, homme ou femme, ou en couple (mixte).

En solo, les athlètes peuvent concourir en :

•  figures imposées

  • figures libres qui comprennent un programme court et un programme long.

Chacune de ces figures permet d'établir un classement ; Un athlète participant aux deux épreuves obtiendra un classement appelé " combiné ".

Les difficultés du patinage artistique résident :

• pour les figures imposées  : dans le suivi de cercles tracés au sol (cercles de diamètre et de forme variables), en effectuant des éléments techniques (retournements, changements de carres). Les figures imposées demandent une grande concentration, et s'exécutent donc sans support musical.

• pour les figures libres  : dans l'exécution de sauts (simples, doubles ou triples), de pirouettes (assise, arabesque ou renversée), de suite de pas. Toutes ces difficultés doivent, bien sûr respecter le rythme et le tempo de la musique.

Particulièrement spectaculaires, les couples artistiques produisent d'impressionnantes réalisations par les portés à bout de bras, les sauts lancés, et les pirouettes combinées.

Pour départager les concurrents, les juges disposent d'une cotation allant de 0.0 à 10.0, pour attribuer une note "A"(note technique) et une note "B" (note artistique).

Pour la première fois, une française, Laure BOURGUIGNON, est devenue Championne d'Europe en 1996, et a obtenu, la même année une troisième place au mondial en combiné.

La Course

A la fois stratégique et dynamique, la Course a été la première discipline à utiliser le patin en ligne dans les compétitions officielles que ce soit sur piste ou sur route, bien avant l'arrivée de la déferlante américaine.

Pratiquée par les hommes et les femmes, en individuel ou par équipe, la Course propose de nombreuses épreuves variant selon la distance, allant du 300 mètres au grand fond (84 km).

Six types d'épreuves :

• 300 mètres. C'est un épreuve individuelle contre la montre.

• 500 m, 1500 m, semi-marathon, et grand fond. Le vainqueur est celui franchissant le premier la ligne d'arrivée.

• Epreuves à élimination : une élimination directe frappe le dernier athlète du peloton. Les distances régissant habituellement ces épreuves sont les 15 000 et 20 000 m.

• Epreuves à points. Selon la distance à parcourir, le nombre d'engagés et la longueur de la piste, les athlètes doivent effectuer un certain nombre de tours. Ainsi, certains tours permettent de marquer des points selon la place occupée lorsque l'athlète franchit la ligne d'arrivée. Le vainqueur est l'athlète ayant totalisé le plus grand nombre de points à l'arrivée du dernier tour.

• Epreuves à points et élimination. Ces épreuves se déroulent selon un protocole déterminé qui élimine le dernier concurrent de la course alors que les trois engrangent des points. Le vainqueur est celui qui reste dans les 5 derniers et qui a totalisé le plus de points. Cette course se déroule sur 10 000 m et 20 000 m.

• Epreuves de relais. Ce sont des épreuves par équipe demandant une réflexion tactique pointue.

La course, que ce soit par équipe ou en individuel implique des choix tactiques variant selon :

•  le type de piste (à virages plats, à virages relevés ou incurvés qui constituent des points stratégiques),

  • la distance de l'épreuve,
  • les partenaires engagés,
  • les adversaires.

Première nation européenne, et seconde nation mondiale, la France compte une pépinière de champions, dont Estelle FLOURENS, Arnaud GICQUEL et Pascal BRIAND, champions du Monde et véritables locomotives des Equipes de France.

La Randonnée

La randonnée est une discipline de loisir, qui peut se pratiquer seul ou en famille.

L'activité "randonnée" de développe aujourd'hui aussi bien en milieu urbain, qu'à l'extérieur des agglomération, en pleine nature.

Certaines grandes villes, tels Paris ou Rouen organisent aujourd'hui de grandes manifestations de masse destinées à la découverte de la ville et au plaisir de rouler tous ensemble.

Mais, attention, même si la randonnée peut être synonyme de " liberté ", elle reste une activité réglementée par le Code de la Route qui assimile les patineurs à roulettes à des piétons.

Le Roller Acrobatique

Très prisé des jeunes recherchant les sensations fortes de la glisse, le roller acrobatique propose actuellement les épreuves suivantes :

• Le "slalom figures". Dans les compétitions officielles, il se déroule sur pente ou sur plat, avec 20 plots espacés de 1,50 m (grand parcours, ou 15 plots espacés de 75 cm (petit parcours). 14 figures de base sont répertoriées et homologuées. Parmi elles, nous pouvons citer : la boîte aux lettres, l'aigle, le soleil, la cafetière… Les concurrents effectuent un programme composé au minimum de trois figures différentes. La notation se base sur un classement des figures par ordre de difficulté.

• Le "slalom vitesse". Il se déroule sur pente ou sur plat, avec 2 rangées de 20 plots (espacés de 1.20 m en descente ou 1 m sur plat), et consiste à parcourir la rangée de plots le plus rapidement possible (chronométrage électronique).

• Le "saut figures". Sans recherche de performance en hauteur, il consiste en une prise d'élan, un appel sur le tremplin et la réalisation d'une ou plusieurs figures pendant l'envol, puis la réception. Plusieurs figures sont répertoriées, telle que : le déhanché, le zoulou, le demi-tour ou tour complet, le sac à dos, le fakir, … Les concurrents effectuent des figures simples, doubles ou triples, l'intensité de la difficulté générant une note plus ou moins élevée.

• La hauteur pure. Epreuve se pratiquant sans tremplin, le candidat saute, à l'issue d'une prise d'élan, une barre de plus en plus haute, au fur et à mesure des essais validés. La hauteur initiale de la barre est fonction de la catégorie d'âge.

• Le high jump. Cette spécialité fonctionne sur le même contenu que la hauteur pure mais avec une tremplin.

• La rampe : module en U destiné à la réalisation de figures de saut et de glisse durant un temps déterminé appelé le " run "

• Le street : parcours de modules représentant idéalement les obstacles urbains et permettant la réalisation de figures de saut et de glisse durant un " run " de 45 secondes.

Afin de pratiquer le roller acrobatique, il est vivement recommandé d'utiliser de nombreuses protections telles : les protège-poignets (obligatoires pour les compétitions officielles), les genouillères, les casques, les coudières.

Le Rink Hockey

Apparu en 1877, ce sport collectif constitue la plus ancienne discipline de la Fédération Française de Roller Skating.

Il se joue avec une balle et une crosse sur un terrain de dimension : 40 m x 20 m.

D'abord dominé par les anglo-saxons, le Rink-Hockey est actuellement extrêmement populaire dans les pays latins.

Espagne, Portugal, Italie et Argentine sont les maîtres qui font de cette spécialité un sport professionnel attirant des foules passionnées.

Vitesse, technique, stratégie, et fair-play, caractérisent ce sport. Brutalités et obstructions sont interdites, et immédiatement sanctionnées par l'arbitre.

L'équipe est constituée de 4 joueurs de champs et d'un gardien de but, et autant de remplaçants.

Le match comprend 2 périodes de 25 minutes effectives, avec une mi-temps de 10 minutes.

Hormis l'équipement du gardien qui est spécial, les protections des joueurs de champs se limitent au port de jambières, genouillères et d'une coquille.

L'Equipe de France est aujourd'hui bien encrée dans le groupe A (12 meilleures équipes mondiales), et est devenue en 1999, la 6 ème nation de l'élite mondiale du rink hockey.

Le Roller In Line Hockey

Né d'une pratique de jeunes attirés par le mélange de patin en ligne, de rink-hockey, et de hockey sur glace, la Fédération a organisé en 1993, le premier OPEN DE FRANCE DE STREET-HOCKEY.

Face à l'engouement pour la pratique de cette nouvelle spécialité, (création et affiliation de 50 clubs), la Fédération décide de créer, en 1995, un Championnat de France de Roller In Line Hockey.

Un équipe est constituée de 4 joueurs de champs et un gardien de but (maximum 14 joueurs avec les remplaçants).

Le match comprend 2 périodes de 20 minutes effectives, avec une mi-temps de 10 minutes.

Le terrain doit avoir une dimension de 40 à 60 mètres de long et de 20 à 30 mètres de large.

L'Equipe de France, bien qu'absente aux premiers Championnats du Monde organisés en 1995 par la Fédération Internationale, terminera à la deuxième place de cette même compétition l'année suivante.

Aujourd'hui, environ 200 clubs de roller in line hockey sont affiliés à la FFRS regroupant quelques 7 000 licenciés.

Les années 90, le patin en ligne (in line) beaucoup plus qu'un sport

C'est aux Etats Unis que le roller est devenu un phénomène de masse en même temps qu'une discipline sportive officiellement reconnue, même si sa pratique se présente avant tout comme un mode de vie, une philosophie de l'existence. Une image encouragée par l'engouement actuel pour les disciplines de plein air et qui à donné naissance à des pratiques très diversifiées. Aujourd'hui avec la hausse du prix de l'essence le roller retrouve sa vocation première de moyen de transport, et par la même occasion donne une bouffée d'oxygène au patin traditionnel.

En Europe, on distingue quelques évènements qui, dans le sillage des bouleversements socioculturels américain, ont provoqué l'essor du patin en ligne. En France les fréquente grèves de transport dans la capitale et notamment celle de 1995 ont incité les patineurs à se lancer sur le bitume. En Allemagne la présence de nombreuses pistes cyclables, en Suisse la loi permet d'emprunter la voie publique s'ils sont assurer et munis de protections.

On ne peu parler du patin en ligne en France sans parler de la randonnée la plus importante et la plus connue au monde la randonnée du vendredi soir surnommé "la Friday night fever" voici sont histoire :

Les randonnées du vendredi soir ont pour premier départ la Dalle Montparnasse, haut lieu du roller parisien, sur l'impulsion des "Randonneurs fous", puis de l'association Rollermania.

Septembre 1993 , Serge, le responsable randonnée de Rollermania transfère le rendez-vous des ballades (qui se voulaient d'initiation) à Place d'Italie afin de limiter le nombre de participants, l'ancien attirant quelques éléments perturbateurs. La Place d'Italie n'étant pas un lieu propice à la pratique du roller, à priori seul les patineurs réellement motivés par la randonnée seront au départ.

Le premier départ voit une douzaine de patineurs prendre la route. Petit à petit, la randonnée se structure, devenant aussi une promenade à thème. Par le bouche-à-oreille, le nombre de participants croît : d'une cinquantaine à l'entrée de l'hiver, il avoisine la centaine au printemps 94 et redescend à 80 durant l'hiver.

Printemps 95 : l'essor du roller in-line se répercute sur les randonnées du vendredi soir et de nouveaux adeptes viennent grossir les rangs des patineurs, dépassant ainsi la centaine. Cette affluence commence à inquiéter les responsables de Rollermania : ils jugent que le problème de la sécurité devient ingérable avec plus de cent "riders" sur les trottoirs. On envisage alors de créer des groupes de niveaux ; cela ne se fera pas car Serge, principal animateur annonce, suite à un heureux événement, son retrait de l'organisation pour fin 95. Rollermania stoppe sa randonnée d'initiation à la technique urbaine dès le départ de Serge.

Début 96 , malgré le retrait de Rollermania, le noyau dur des riders du vendredi soir décide de continuer les randonnées. Après quelques semaines chaotiques, Sébastien et Marc, gèrent efficacement la randonnée, qui continue de faire des adeptes, les grèves de décembre 1995 aidant.

Eté 96 , on dépasse les 200 participants. Les trottoirs parisiens ne sont plus assez larges pour accueillir la masse de patineurs : Sébastien et Boris sont contraints de descendre sur la chaussée.

En juin 97 , le cap des 550 riders est dépassé, ce qui semble alerter la préfecture de police de Paris ; on parle désormais des "rondes de nuit des patineurs du vendredi soir". Peu après, Boris et Jérôme organisent une équipe de patineurs / encadreurs chargés de maintenir la cohésion du cortège et de faire respecter un minimum de règles de bon sens afin de limiter les risques et entraver le moins possible la circulation.

Fin octobre 97 , les autorités décident de prendre contact avec ceux qu'elle considère comme "responsables" de cette joyeuse anarchie : Boris et Adeline (en tant que responsable d'une association roller dans le 13 ème - arrondissement de Place d'Italie) sont invités à rencontrer le commissaire du 13 ème , puis très vite, la Direction de l'Ordre Public.

A leur grand étonnement, Boris et Adeline trouvent des oreilles très attentives auprès de la préfecture et après quelques mises au point, décision est prise de faire participer les forces de l'ordre à la randonnée, afin de régler les inconvénients de la circulation.

La première expérience de cohabitation patineurs / autorités est celle du 31 octobre 1997, jour de la fête "Halloween" : 350 participants dont la moitié déguisée. Après de nombreuses discussions avec les patineurs, l'association des motards et l'encadrement des patineurs est retenue.

Désormais, Boris propose un parcours à l'avance à la préfecture : celui-ci, après validation par les autorités, est ouvert et encadré par une dizaine de motards.

Dernière étape : par soucis de clarté, la préfecture demande aux patineurs de mettre en place une structure officielle sous la forme d'une association loi 1901. Début février 98, Boris et Sophie créent donc "Pari Roller".

Début 98, le roller n'est plus seulement le plaisir de rouler ensemble, mais une philosophie, un phénomène de société : les médias s'en intéressent.

Pari Roller met en place, petit à petit, des équipes spécialisées composées uniquement de bénévoles afin de gérer encore mieux la sécurité des participants.

Sport, activité, loisir, mode de vie le Roller fait partie des sports de glisses du mouvement fun qui se présente comme une morale du plaisir c'est aussi une stratégie marketing, un look, un vocabulaire, un ensemble d'attitudes. Il fait partie d'un nouveau type de sport auquel on doit réadapter le système dans la mesure où se sont l'émotion et la sensation qui prime ou l'essentiel est bien de participer…

BIBILIOGRAPHIE

¨ "Génération glisse" édition autrement par Alain Loret

 

¨ "ROLLERMANIA" découvertes Gallimard sport et jeu par Sam Nieswizski

 

¨ "ROLLER Skating" édition Nathan

 

¨ Divers documents de presses via Internet

 

La Marche nordique

L'Express du 10/08/2022

La marche à suivrepar Paul Miquel

Importé de Finlande, le Nordic walking attire de plus en plus de Français à la recherche d'un sport santé

 

Presque tout le monde a déjà croisé, lors d'une promenade dominicale, ces drôles de randonneurs équipés de bâtons de ski progressant en accéléré, le buste en avant, tels des automates pressés. Ces marcheurs du XXIe siècle sont des adeptes du Nordic walking. Ce «sport santé» - sauvakävely en finnois - est importé de Finlande, où l'on recense plus de 1 million de pratiquants. Il est né en 1953 dans l'esprit des entraîneurs de l'équipe finlandaise de ski de fond, qui souhaitaient proposer à leurs champions une méthode d'entraînement estivale. Petit à petit, cette technique a séduit le grand public - surtout les seniors dopés au sport - à la recherche d'une activité saine et peu agressive pour les articulations. «Contrairement à la randonnée traditionnelle, toute la chaîne musculaire est en action quand on marche avec des bâtons, explique Claude Delguel, président de la Fédération française de Nordic walking (FFNW), et notamment la partie supérieure du corps.»

Autre avantage: l'apprentissage des gestes est relativement simple. Il suffit en effet d'accentuer le mouvement naturel de balancier des bras et de propulser le corps vers l'avant, à l'aide de deux bâtons en carbone équipés d'une poignée spéciale - les bâtons de ski en aluminium sont déconseillés en raison des fortes transmissions de vibrations.

Le Nordic walking est également très bénéfique pour la santé. Une preuve? La consommation d'énergie en marchant «à la finlandaise» est supérieure de 40% à la randonnée classique. Dans l'Hexagone, la FFNW dénombre 27 000 pratiquants et environ 300 clubs - contre 1 127 en Allemagne, où le «Nordic» est très populaire. Seul bémol: peu de compétitions sont organisées. Du moins, pas encore...

 

Top santé

Le concept
Il est simple et semble farfelu, il s'agit de pratiquer la marche avec des bâtons de ski (les Nordic sticks) quand il n'y a pas de neige ! Comme son nom l'indique, ce sport en vogue arrive du nord de l'Europe et fait un carton : 1 million d'adeptes en Finlande.

Pourquoi c'est meilleur que la marche ?
La marche nordique est 30 à 40% plus efficace que la marche traditionnelle. Elle améliore votre condition physique tout en préservant vos articulations (les bâtons permettent une meilleure répartition des masses). La position du marcheur nordique permet une ouverture complète de la cage thoracique et donc une plus forte oxygénation. Vos capacités cardiovasculaires et votre rythme cardiaque sont améliorés.
Etrangement, le fait de marcher avec deux bâtons augmente la dépense énergétique de 46%, vous dépenserez 400 calories en 1 heure contre 280 pour la marche traditionnelle. Atout non négligeable, votre silhouette sera sculptée de haut en bas.

Où pratiquer ?
La Nordic Walking peut se pratiquer partout, même dans des sentiers de randonnées accidentés grâce aux sticks qui vous permettront de garder l'équilibre.
Si vous souhaitez vous y mettre plus sérieusement, adressez vous à la Fédération Française de Nordic Walking (FFNW). Vous obtiendrez les coordonnées d'un des 300 moniteurs déjà formés.

Deus sticks et c'est parti ?
Le meilleur moyen d'acquérir les Nordics sticks, reste le web. Sur le site www.walkingboutique.com, vous pouvez commander vos bâtons (à partir de 60 euros).
Pour connaître la taille requise, rendez vous sur le site de la FFNW. Un petit programme calcule à partir de votre hauteur, la taille que vous devrez choisir pour vos sticks.

obtiendrez les coordonnées d'un des 300 moniteurs déjà formés.

Deus sticks et c'est parti ?
Le meilleur moyen d'acquérir les Nordics sticks, reste le web. Sur le site www.walkingboutique.com, vous pouvez commander vos bâtons (à partir de 60 euros).
Pour connaître la taille requise, rendez vous sur le site de la FFNW. Un petit programme calcule à partir de votre hauteur, la taille que vous devrez choisir pour vos sticks.

Senior planete

Du ski à la marche

Vous les avez peut-être déjà remarqué, ces individus se promenant en forêt un bâton dans chaque main. Si tel est le cas, il s'agit de personnes pratiquant la marche nordique ou "Nordic Walking". Schématiquement, la marche nordique se distingue de la marche normale ou de la randonnée par l'utilisation de bâtons qui permettent à toutes les parties du corps de travailler.

Comme son nom l'indique, cette activité nous vient du froid. De la Finlande, plus précisément. Destinée à l'origine à parfaire la préparation des skieurs de fond pendant l'été, elle s'est rapidement démocratisée au point de devenir une discipline à part entière.

Son apparition en France date seulement de cinq ans avec la création de la Fédération française de Nordic Walking (FFNW) présidée par Claude Delguel, 60 ans, un professionnel du sport et de la santé.

L'objectif de la fédération est de promouvoir cette activité sportive auprès de tous les sédentaires. Parce qu'elle le mérite !

Comment marcher sans se fatiguer ?

Comme nous l'avons signalé plus haut, les accessoires indispensables à la marche nordique sont les bâtons ou "nordic sticks". Ils permettent d'accentuer le mouvement naturel de balancier des bras pendant la marche et d'entraîner vers l'avant le mouvement des jambes. Résultat, on acquiert une plus grande aisance lors des déplacements et une fatigue moindre car la partie supérieure du corps travaille également.

"La marche nordique, permet de marcher plus vite, plus loin et plus longtemps", résume Gérard Bernabé, 50 ans, formateur titulaire du brevet d'Etat. Sans oublier une récupération plus rapide. D'où ses effets bénéfiques pour l'organisme.

La marche nordique stimule la circulation sanguine en favorise l'élimination des toxines, elle permet d'amincir la silhouette, elle stimule l'activation cardio-vasculaire et fait travailler tous les muscles du corps… Pour les seniors, elle contribue notamment à "l'auto-grandissement", en aidant au redressement du dos. Il existe bien entendu des contre-indications, notamment dans les cas de mauvais état de la hanche, d'arthrite ou de gros rhumatisme.

Pour tous et par tous les temps

Cette activité s'adresse néanmoins à tout le monde, "dès que l'on peut mettre un pied devant l'autre", plaisante Arja Jalkanen-Meyer, porte-parole de la FFNW. Pour l‘heure, en France, l'âge des pratiquants se situe dans une fourchette comprise entre 40 et 60 ans. La porte-parole de l'association, elle-même monitrice, avoue compter parmi ses élèves des seniors de 80 ans.

La marche nordique peut être pratiquée par tous les temps et dans presque tous les environnements. Aussi bien sur le sable, dans un peu d'eau, qu'en forêt. Et, surtout, à votre rythme. Il est conseillé cependant d'éviter le bitume, peu recommandé pour les articulations.

Le matériel utilisé se résume (au minimum) à deux bâtons et à une bonne paire de chaussures. Des bâtons analogues à ceux utilisés pour le ski, mais différents selon que l'on pratique dans la terre ou dans la neige. tujours est-il qu'ils ne sont ni rétractable ni en alluminium. Malheureusement, les "nordic sticks" ne sont pas encore disponibles dans les magasins ou boutiques de sport spécialisés. Vous devrez les commander auprès de la FFNW.

Pour les chaussures, il vaut mieux les choisir basses et ne couvrant pas la cheville. Pour les seniors, il est important que les pieds puissent travailler librement. Munissez-vous cependant de semelles épaisses.

 

LE FITNESS

Définition

Le fitness est un mot anglais, apparu dans les années 80, signifiant santé, forme. Si nous tentions de lui apporter une définition propre, nous pourrions le présenter comme un ensemble d'activités musculaires sans charge lourde. Ne pas confondre le fitness avec l'aérobic (activités physiques en musique) et le "cardio-training" (activités d'endurance surtout pratiquées à l'intérieur, comme le vélo, le stepper, le tapis de marche, etc...).

Dans les faits, le fitness est devenu une version "sans charge" (poids) de la musculation (bodybuilding). Le terme "fitness" est aussi utilisé pour "féminiser" la pratique de la musculation (jugée trop "masculine").

Historique

Le fitness trouve ses origines dans l'aérobic (= gymnastique modelant le corps par des mouvements effectués en musique), qui lui-même naît du jazz-dance ou gym-jazz.

Revenons désormais sur quelques dates-clés:

En 1968, le docteur en médecine Kenneth H. Cooper, lieutenant-colonel dans l'US Army, développe un concept d'activités physiques dans le but d'apporter un gain de forme (reposant sur une activation du système cardio-vasculaire) à ses pratiquants. Afin de prouver l'utilité de ses exercices, il publie un ouvrage intitulé "Aérobic".

Dans les années 70, le mouvement aérobic se développe, se consolide et surtout devient médiatique sous l'impulsion de Jane Fonda. Celle-ci crée sa propre méthode de travail qu'elle nomme: "Work Out".

Dans les années 80, le fitness débarque en France. Véronique et Davina sont les précurseurs d'un nouveau mouvement qui va sans cesse prendre de l'ampleur. C'est l'émission télévisée "Gym Tonic" qui les révèle au grand public et qui nous apporte le fameux tube intergénérationnel: toutouyoutou.

En 1986, Gin Miller crée les cours d'une composante majeure du fitness: le step.

Dans les années 90, les B.T.S. (Body Training System) font leur apparition et donnent lieu à ce que l'on appelle: body-balance, body-combat, body-attack, body-jam... .

En 2008, il reste à souhaiter aux fervents amateurs de fitness que l'activité soit représentée aux Jeux Olympiques.

Les activités dans le fitness

Activités traditionnelles:

  • musculation
  • activités cardio (tapis roulant, vélo, stepper, rameur, elliptique, cardiowave)
  • cours collectifs (step, Low Impact Aerobic, High Impact Aerobic, stretching...)

Activités complémentaires:

  • aquaforme (aquagym étant une marque)
  • sauna, hammam, spa
  • squash, badminton

Activités annexes:

  • massages
  • sophrologie
  • solarium
  • centres esthétiques

Activités sous licence Les Mills :

  • Body Pump
  • Body Attack
  • Body Combat
  • Body Jam ...
    Le fitness: vision économique

De nos jours, le secteur du fitness est en pleine croissance et en profonde mutation. Tout individu se préoccupe de plus en plus de sa santé, de son bien-être, ce qui le pousse vers l'activité du fitness. Maintenant, nous pourrions nous doter d'une vision plus large et nous apercevoir qu'au delà de l'intérêt personnel et inhérent à la santé, des éléments politico-économiques constituent la trame, le chemin conducteur du succès du fitness. En effet, la généralisation des 35 heures, la hausse du SMIC, l'augmentation du pouvoir d'achat que s'accorde à donner le gouvernement au peuple induisent une augmentation du capital économique et une part de temps libre plus importante chez les ménages. Ainsi, il est notable que le fitness constitue un bon moyen en soi pour combler son emploi du temps et profiter de services agréables. A côté de cela, les centres de remise en forme offrent un panel de plus en plus large d'activités très diverses et se fixent une certaine flexibilité de manière à s'adapter au mode de vie de chacun.

Evolution en quelques lignes

L'évolution du fitness (=exigences de la clientèle et des nouvelles structures de remise en forme) a eu pour incidence la séduction possible d'une clientèle plus variée (de par des créneaux plus adaptés, accessibles, nombreux; et des activités toujours plus nombreuses, en plus des activités traditionnelles développées) et une professionnalisation indispensable dans l'encadrement du milieu de la forme (diplôme exigible et de référence: le BEMF). Le métier dans le fitness a évolué et nous tendons aujourd'hui vers les services personnalisés (coaching individuel). Ces dernières années, un bon nombre de structures indépendantes ont fait faillite. L'arrivée des grandes enseignes, les franchises, n'y est pas pour rien.

Compétition

On évolue en 4 rounds :

  • Le 1er : Un passage en bikini et talons. On est jugé sur le physique, le galbe musculaire, mais pas l'hypertrophie, ce n'est pas du bodybuilding, sur la féminité, la grâce, etc. La vascularisation est interdite ainsi que les plis adipeux.
  • Le 2ème : routine de 45 secondes, avec musique où des exercices de force et de souplesse sont imposés : 4 high-kick, 2 pompes d'un bras, équerre jambes serrées, équerre jambes écartées, grand écart facial, et grand écart latéral.
  • Le 3ème : routine de 2 minutes sur une musique et un thème que l'on choisit, on évolue avec une chorégraphie composée d'exercices de force, de souplesse, d'acrobatie, etc.
  • Le 4ème : idem que le premier, mais en maillot une pièce !

 

 



 

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